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Le syndrome dysphorique prémenstruel

Le syndrome dysphorique prémenstruel, c'est comme le niveau supérieur du syndrome prémenstruel (SPM). Il touche entre 3 % et 8 % des personnes menstruées et est dû à un manque de sérotonine et à un déséquilibre hormonal. Comme de nombreuses personnes souffrant de ce syndrome, il m'a fallu du temps pour obtenir un diagnostic.

 Cycle jour 20

Pour ma part, la période difficile commence environ une semaine avant mes règles, mais cela peut commencer directement après l'ovulation pour certaines personnes. Parmi les symptômes les plus fréquents, je retrouve comme compagnons chaque mois le doute, la peur, la dépression, la lassitude, l'envie de tout quitter, les remises en question et une petite voix dans ma tête qui me répète que je ne suis pas capable, que tout ce que je fais est nul.


Depuis un an, c'est un calvaire pour moi, avec cette impression de devenir folle, mon conjoint qui doit faire face chaque mois à des pensées du type "je crois que je vais partir", mes amis qui semblent avoir du mal à me suivre dans mes choix et mes idées.

J'ai commencé à me poser de vraies questions lorsqu'un matin, en partant travailler, je suis sortie du métro à la gare de Rennes et où j'ai eu cette folle envie d'aller me jeter sous un train pour que tout s'arrête. Heureusement, j'ai eu le bon réflexe de prendre rendez-vous chez ma psy dès mon arrivée au bureau et d'appeler mon conjoint pour lui dire que "ça ne va pas du tout".

Mais ce n'est qu'un an plus tard que je suis tombée sur un article Instagram évoquant ce trouble. Et là, ça m'a fait tilt, je me suis reconnue dans cette sorte de dimension parallèle dans laquelle je navigue chaque mois pendant une semaine.

J'ai pris rendez-vous chez le médecin et la psy qui ont tous deux posé le même diagnostic : Trouble dysphorique prémenstruel...


 On fait quoi maintenant ? 

 Le problème, c'est que pour résoudre tout ça, je me retrouve avec une ordonnance de pilule à prendre en continu pour arrêter mes règles et des séances de psy. Et là, nous avons un terrible problème car il est hors de question pour moi de prendre la pilule !! Heureusement, je suis naturopathe et je vais pouvoir mettre en place des choses, mais je ne peux m'empêcher de penser à toutes celles qui se retrouvent dans la même situation que moi.


Je suis encore en phase de "test", car c'est mon premier cycle depuis l'annonce du TDP. Au moment où j'écris ces lignes, je suis en phase d'ovulation, donc patiente, motivée, douce et calme. Pour préparer la tempête de la semaine prochaine, j'ai commencé par prévenir mes proches et j'ai adapté mon planning (professionnel et personnel) car je sais qu'une sortie, une soirée, le bruit, les cris et la foule sont à éviter pendant cette période. J'ai du Griffonia 5HTP, du Rescue (fleurs de Bach), je sais qu'après l'ovulation, je vais devoir bannir le sucre et l'alcool, et avoir une alimentation différente. Je devrai me forcer à faire du sport, me coucher tôt, etc. Cela peut sembler un peu extrême pour certains, mais si mon bien-être doit passer par une réorganisation de ma vie pendant 7 à 10 jours par mois, alors je crois que cela en vaut la peine.

Si toi aussi tu souffres d'un SPM ou d'un TDP, n'hésite pas à te rapprocher de ton naturopathe pour mettre en place des choses adaptées à ta situation.

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