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A coeur ouvert

La Bulle d'Elie" raconte l'histoire d'une Rh en quête de liberté, partie à l'autre bout du monde pour réaliser un rêve d'enfant : gravir le Machu Picchu.

Et ce rêve, je l'ai réalisé le 17 octobre 2019. Comment vous expliquer ce sentiment de joie, de gratitude et de bien-être que j'ai ressenti là-haut ? Il n'y a pas assez de mots, mais j'ai réussi, je suis allé au bout de mon rêve et j'en suis tellement reconnaissante.

Quelques mois plus tard, en mars 2020, par un concours de circonstances dû à la pandémie COVID-19, je me retrouve de nouveau au Pérou, et c'est à ce moment-là que les choses vont changer.

Le confinement frappe le Pérou le 14 mars 2020 et durera jusqu'au 1er juillet 2020. Pendant plusieurs mois, je me retrouve là-bas, sans possibilité de rentrer en France. J'ai donc le temps de réfléchir à mon avenir. Je suis dans une période de ma vie où mon métier de Rh, que j'aimais, ne me convient plus, car le monde de l'entreprise a oublié le mot "humain" dans "ressources humaines". Je suis au chômage et j'ai la chance d'être dans un pays où le style de vie, plus proche de la nature, me parle.

in bienvenue

En rentrant en France..

Je finis par rentrer en France fin juin grâce au concours de l'ambassade d'Espagne. L'été est agréable ; avec mon compagnon, nous découvrons le Finistère, enfin, je découvre car après 2 ans en Bretagne, à Rennes plus exactement, je ne connaissais pas. Et j'ai beaucoup aimé. Cependant, la reconnexion avec les gens, les Français, mes semblables, ne se fait pas.

Je les entends se plaindre des masques, du Covid, du vaccin, du président. Je sature, je ne comprends pas. Et je commence à haïr les gens et leur façon de se plaindre de tout en permanence, alors qu'à Lima j'ai vécu quelque chose qui m'a bouleversée. Le confinement là-bas ce n'était pas être chez soi et être payé, avoir des auto-attestations ou pouvoir se rendre dans sa maison secondaire à la campagne pour faire des barbecues. Là-bas, être confiné c'était perdre son salaire, rester chez soi et ne sortir que pour les courses ; c'était des militaires à chaque coin de rue pour te contrôler. C'était mourir chez soi, ou assis sur une chaise devant l'hôpital par manque d'oxygène et de matériel. C'était brûler les cadavres devant sa maison par peur d'être contaminé. Je vous passe le reste des détails. Et à force de questionnement et d'overdose de la mauvaise humeur des gens, je décide que j'arrête les Rh et que je souhaite me former à la naturopathie, car c'est ce qui ressemble le plus au mode de vie péruvien.

Koreva

L'aventure commence en décembre 2020. Trois ans d'études, de stages, de doutes, de pleurs, mais surtout de plaisir et un bon moyen de mettre des mots sur mes maux. Avec cette formation, je comprends beaucoup de choses sur moi-même, je passe par une phase de guérison personnelle. J'apprends beaucoup sur moi et cela me servira pour l'accompagnement de mes futurs clients.

Bien sûr, la formation en naturopathie implique aussi beaucoup de travail personnel. Tout ne s'apprend pas dans les cours ; il faut faire des recherches et pratiquer. Apprendre à dire qu'on ne sait pas quand on ne sait pas, et c'est OK.

Un médecin généraliste n'a pas toujours la réponse, et bien spoiler alert, c'est pareil pour les naturopathes.

Novembre 2022

Je lance la bulle d'Elie le 1er novembre 2022, c'est le début de l'aventure...

bienvenue à toi dans mon univers.